Les sculptures amérindiennes de Jérôme Sainte-Luce se montrent à Trois-Rivières

Suite à un appel à projets lancé par la municipalité de Trois-Rivières, quatre sculptures de l’artiste symbolisant des personnages de la civilisation amérindienne ont été implantées dans le centre-ville.

IMG-20250926-WA0008Kariculture.net : Comment ce projet artistique sur les Amérindiens est-il né?

Jérôme Sainte-Luce : Le projet est né d’un appel à projets de la municipalité de Trois-Rivières. La demande était de cibler certains lieux avec des sculptures : le parc et un espace devant la mairie.

Kariculture.net : Pourquoi avoir choisi la commune de Trois-Rivières?

J. S.-L. : Étant originaire de Trois-Rivières, c’est donc naturellement que je me suis inscrit à cet appel à propositions. Trois-Rivières, par sa richesse autour de la question améridienne, a influencé directement mon travail artistique.

Kariculture.net : Comment avez-vous procédé pour concevoir ces sculptures?

J. S.-L. : J’ai pu concevoir ces sculptures, dans un premier temps, en puisant dans mes créations artistiques qui traitent de la question amérindienne. Puis, s’en est suivi un travail sur la recherche d’équilibre, de matériaux, de techniques de découpage, de couleurs, etc.

Kariculture.net : Combien y a-t-il de sculptures ? Dans quel matériau ont-elles été réalisées? Quelles sont leurs dimensions?

J. S.-L. : Il y a quatre sculptures : trois de 1,80 mètre de haut et 80 centimètres de large et une sculpture principale de 2,50 mètres de haut et 1 mètre de large. Toutes sont réalisées en métal.

Kariculture.net : Ces oeuvres ont été inaugurées le 15 août dernier par la municipalité à l’occasion de la fête patronale de Trois-Rivières, où peut-on les voir?

J. S.-L. : On peut voir ces oeuvres dans le bourg de Trois-Rivières. Trois d’entre-elles se trouvent dans le parc Carloman Bassette et une autre est posée sur la place de la mairie.

Kariculture.net : Vous êtes artiste peintre, aujourd’hui vous montrez votre intérêt pour la sculpture, comptez-vous développer d’autres projets dans cette discipline?

J. S.-L. : Oui, j’envisage de matérialiser certains de mes dessins, les transformer en sculptures, prolonger les dessins en utilisant le métal ou le bois.

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