Kamo Lari accueille le Wu-Lab et des oeuvres d’artistes urbains

L'exposition Wu-Lab est consacrée au Wu-Tang Clan, le groupe légendaire de rap américain (Photo: Évelyne Chaville)

Après le vernissage qui a eu lieu dans la soirée du lundi 20 septembre, le public peut visiter l’exposition Wu Lab du 21 au 26 novembre au Pavillon de la Ville situé sur la Place de la Victoire à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe). Des peintures et des illustrations sont aussi proposées aux amateurs d’art.

Expo Kamo Lari 2

Avant d’accéder à cette exposition consacrée au Wu-Tang Clan, ce groupe légendaire de rap américain créé en 1993, les visiteurs verront au rez-de-chaussée de l’édifice une mini exposition composée d’oeuvres de trois artistes caribéens : Ronald Cyrille alias Black Bird, un peintre et graffeur guadeloupéen qui est très souvent invité à prendre part à des événements picturaux en Guadeloupe et à l’étranger ; Tryspa, un photographiste, illustrateur et graffeur guadeloupéen dont le talent artistique est indéniable ; Keithy Antoine alias Ladyspecialk, une graphiste et illustratrice qui est originaire de Port-au-Prince en Haïti mais vivant au Canada et qui fait partie des invités de Kamo Lari 2017. L’artiste présente une série d’illustrations réalisée pour une émission musicale télévisée, “Entrevue Lounge Urbain”, qu’elle anime à Montréal.

Expo Kamo Lari - Wu Lab 30

Une exposition Wu-Lab au rabais

Au premier étage du Pavillon, les visiteurs découvriront la très attendue exposition consacrée aux rappeurs américains du Wu-Tang Clan. Celle-ci se compose de nombreuses photos des membres du groupe, de quelques tee-shirts et blousons, casquettes, livres, objets comme des cannettes et des tableaux ou encore deux masques en métal qui sont des lunettes de soleil créées exclusivement en 36 exemplaires pour l’exposition Wu Lab de Paris par la marque de lunettes Parasite en hommage au 36 Chambers, le célèbre studio d’enregistrement du groupe à New York.

Les fans qui ont vu l’exposition très fournie à La PLace à Paris au mois de mai dernier ou ceux qui savent qu’à l’époque une foultitude de produits a été estampillée Wu-Tang Clan sont plutôt déçus par cette maigre présentation qui est proposée au Pavillon de la Ville. Une chose incompréhensible : les baskets, éléments essentiels du look urbain et pour les rappeurs du groupe ainsi que la planche de skate que possédaient d’ailleurs beaucoup de jeunes guadeloupéens dans les années 1980-1990 ne font pas partie de l’exposition Wu-Lab en Guadeloupe…

Cependant, Wu-Lab a le mérite de faire connaître aux jeunes l’existence de ce groupe mythique de rap, le Wu-Tang Clan, et de leur rappeler qu’avant eux, il y a eu des pionniers de la culture urbaine dans le monde et surtout aux États-Unis mais aussi en Guadeloupe.