“Koréans”, c’est le titre du nouvel album de Misié Sadik

Ce 4e album proposé par le chanteur urbain guadeloupéen Mickaël Maragnès, plus connu sous le nom de Misié Sadik, sortira le 2 mai prochain.

Misié Sadik - 1Dans le dossier de presse de l’artiste, on apprend que “Koérans” n’est pas un simple album mais il est aussi “une déclaration artistique qui incarne l’essence même de Misié Sadik. Fidèle à son image d’artiste engagé et authentique, il livre ici un projet profondément enraciné dans son identité, où le fond et la forme avancent main dans la main” (…) “Koérans” s’impose comme une œuvre aboutie, un équilibre parfait entre profondeur et accessibilité, destiné à résonner bien au-delà des frontières”.

Ce 4e album – après “An Silens”, sorti en 2018, “An Kè Wouvè”, proposé en 2013 et “Pli Lwen Ki Zyé”, présenté en 2009 – sera sur toutes les plateformes de téléchargement le 2 mai prochain. Ce nouveau voyage dans l’univers de Misié Sadik se fait en 16 étapes c’est-à-dire 16 titres (dont une introduction et une interlude) avec des paroles en créole écrites par l’artiste lui-même. Deux featurings y sont présents : “Tèlman Dou” avec le chanteur urbain guadeloupéen Matieu White qui fait carrière en France hexagonale et “Enkondisyonèl” avec la star du zouk guyanaise, Fanny J. Les thèmes de l’artiste sont, entre autres : la colonisation, la violence, la drogue, l’injustice, l’amour…

Misié Sadik - 2Misié Sadik, “le boss”, a tenu à faire un retour fracassant en choisissant le titre intitulé “An Myèt” (un mélange de rap, dancehall et trap) pour lancer l’album “Koréans”. La vidéo publié sur YouTube, il y a un mois, a été filmée par Jima Kanor, le réalisateur martiniquais bien connu. Cette année, en décidant de s’auto-produire sous son propre label, Blue Box Records, le chanteur affirme son indépendance artistique.

Misié Sadik, figure incontournable de la musique urbaine guadeloupéenne, est né aux Abymes en 1983 mais a grandi à Sainte-Anne (commune du Festival de Gwoka de Guadeloupe) où il a découvert très tôt la musique grâce à son père qui était batteur et ses cours de tambour-ka à l’atelier Georges Troupé. Adolescent, il se passionne pour le rap français et intègre la scène underground locale par le biais du Kollectif Westside. À l’âge de 26 ans, il connaît le succès notamment avec le titre “On Sèl Kou” qui lui permettra de se produire à la Scène Bastille à Paris en 2010 et d’assurer la première partie de l’ex-rappeuse française, Diam’s, au stade de Baie-Mahault.

La carrière de Misié Sadik franchit plusieurs paliers grâce à d’autres titres comme “Alzheimer” et il commencera à collectionner plusieurs nominations et distinctions : “Prix de la Révélation Sacem 2010”, “Prix Coup de Coeur de la Région Guadeloupe / Élwa d’Or 2012, “Meilleur Album, Hit Lokal Awards 2013 et 2018”, “Tottem de la Non-violence 2015”, “Parrain de l’association France Alzheimer Guadeloupe 2015”, “Artiste de l’Année 2018”, “Ambassadeur du Prix de l’Audace 2024″…

Outre les scènes locales, Misié Sadik s’est produit à Tropiques Atrium en Martinique et à la Scène Bastille, La Cigale, au Casino de Paris, dans l’Hexagone…